Portraits de femmes inspirantes....le 8 mars
Deuxième portrait Mme Maestrini Jocelyne
Ancienne enseignante en maternelle à l’Ecole Sainte Marie
Après quelques bref remplacements au sein de l’Ecole Sainte Marie , que j’avais bien appréciés ; c’est en 1991 que je m’y retrouve avec des enfants de moyenne et grande section pour un remplacement d’un an, avant d’y être titularisé . J’y resterai 10 ans en tout.
Que des souvenirs avec tous ces enfants de 4 et 5 ans, se différents, qui se sont succèdes. Que des années pleines d’émotions, des joies et des richesses. Quel bonheur d’aller chaque jour d’école, à la rencontre des ses petits êtres en devenir. Pour lesquels je ne regardais ni le temps, ni l’énergie que je pouvait fournir afin de les aider à grandir et à se préparer à l’avenir que serait le leur, sans savoir ce qu’il en serait vraiment, mais que je leur souhaitais être le meilleur pour eux.
Je me sentais si bien auprès d’eux, qu’ils soient calmes ou agités, obéissants ou non, studieux ou pas. Chacun avait son charme et c’était comme un défi pour moi de les accompagner dans leur quête du savoir, du savoir-faire et du savoir-être dont ils auront besoin plus tard afin de trouver leur place dans la société, tout en respectant : leur personnalité, et ses règles. Mon objectif premier était qu’ils viennent à l’école avec plaisir, qu’ils y trouvent la sérénité, l’écoute et l’échange, nécessaires à leur épanouissement . Ce ne fut peut-être pas le cas pour tous, mais je sais que ce le fut pour beaucoup aux dires de leurs parents avec qui j’avais souvent des échanges fructueux.
Ce qui me fait très plaisir aujourd’hui, c’est de voir leur joie quand on a l’occasion de se croiser ne serait-ce qu’un petit moment. De voir, comme pour beaucoup, quelque soit leur métier ils s’y épanouissent, c’est une vraie récompense pour moi et j’en suis très heureuse pour eux.
Je suis aussi ravie actuellement quand, étant à la retraite, au cours de mes interventions bénévoles, hebdomadaires à l’école depuis quelques années, je peux revivre avec les enfants d’anciens élèves à moi, certains moments d’émotions comme j’avais pu les vivre à l’époque
Premier portrait Mme Laurent Brigitte
Fin juin 1976 !
Après avoir passé deux années au Centre de Formation Pédagogique de l'enseignement privé à Montpellier , je reçus la nomination pour mon premier poste d'enseignante à l'école Sainte Marie de Donzère . Je ne connaissais ce village que de nom , habitant à cette époque à 30 minutes de là, côté Ardèche .
C'est pourquoi, en cette fin d'année scolaire, un jour à 16h30 , j'attendais dans la cour de l'école afin de me présenter à la directrice, Mme Oustry .
J'avais 22 ans . J 'étais pleine d' enthousiasme face à l'avenir professionnel qui s'ouvrait devant moi .
Mon projet éducatif était d'accompagner chaque enfant qui me serait confié pour un bout de chemin de sa vie et faire en sorte qu'il grandisse dans tous les aspects de sa personne en développant ses aptitudes et compétences .
Je découvrais cette petite école dont le portail , jouxtant le lavoir de la place du Champ de Mars , s'ouvrait sur une jolie cour , trop petite hélas , qui laissait passer les ballons chez les voisins au grand désespoir des garcons qui jouaient au football ! Sur cette cour ,s'ouvraient trois classes construites dans les années 1950 . Avec, à l'arrière, la grande maison au 33 de la Grand Rue , belle maison en pierres, beaucoup plus ancienne, qui avait abrité les classes mais où ne restaient plus que la salle de cantine et un appartement de fonction .
Début septembre, j'assurais ĺa rentrée dans la classe maternelle qui comportait 35 élèves de toutes les sections sur les 75 inscrits ,aidée par une aide- maternelle ...à mi-temps. Les tout-petits venaient très peu l'après - midi , ce qui me permettait de bénéficier d'un effectif plus réduit !
En juin 1978 , Mme Oustry désirant quitter la direction ,je fus sollicitée par le directeur diocésain pour poursuivre sa mission .
Comme je n' envisageais pas d'être éloignée de l'école en assumant la responsabilité de direction , mon mari et moi devenions donc donzérois et nous installions dans l'appartement de la vieille maison .
A cette rentrée- là ,nous ouvrions une 4 ème classe et je prenais alors en charge la classe de Ce1- Ce2 puis quelques années plus tard , les CM,
Il y a environ 45 ans de cela ! Cela semblera une éternité aux jeunes générations et en effet quel changement !
Ce fut les dernières années de chauffage au moyen de poêles à mazout que nous éclairions soit tôt le matin ,soit la veille au soir . Il fallait alors bien surveiller qu 'ils démarrent correctement et ne s'éteignent pas ! Merci à mon mari qui m'aidait dans cette tâche .
Heureusement , quelques années plus tard ,des radiateurs électriques furent installés , plus faciles à gérer et moins dangereux.
Pas de téléphone ,non plus dans les classes ce qui m'obligeait à courir à la grande maison pour passer les coups de fil urgents .
Nous étions encore loin du téléphone portable !
Ce fut un papa d'élèves qui l'installa dans ma classe dans les années 1985 .
Il n'était pas rare que le matin une maman d'élèves apporte un panier de légumes arrivant tout droit de son jardin , légumes que notre cuisinière préparait aussitôt pour le déjeuner des enfants . Ce serait impensable aujourd'hui !
Pour nos préparations pédagogiques, pas de photocopieuses , pas d'ordinateurs ! Mes collègues et moi préparions le travail en écrivant à la main sur une feuille à carbone que l'on fixait dans une machine à polycopier . Nous devions faire attention à ne pas mettre trop d 'alcool sinon l'encre bavait , à bien positionner les feuilles afin d'éviter le bourrage !
C'était l'époque aussi où il m'arrivait , lorsqu'un enfant se blessait dans la cour ,de le conduire moi- même chez le médecin du village ,si je ne pouvais joindre ses parents .
Je me souviens de cette école comme d'une grande famille où tout le monde se connaissait , échangeait , prenait le temps de se rencontrer .
A partir de 1983, avec les membres de l' organisme de gestion qui gérait les finances ,nous dûmes réfléchir à une possibilité d'extension de l'école qui comptait de plus en plus d 'élèves .
Pas de solution sur place puisque nous étions entourés de maisons de particuliers ! Après un an ou deux de recherche , nous eûmes enfin la possibilité d'acquérir un terrain au quartier des Grès . L'école comptait alors 120 élèves .
Et ce ne fut pas rien ,cette construction d'école durant les années 1986 et 1987 !
Près de deux années de réunions ininterrompues, de rencontres et de démarches ! Et puis, l 'engagement des parents pour réaliser les travaux extérieurs ainsi que les derniers petits aménagements . Je sais que certains parents se souviennent encore de la pose des porte- manteaux jusqu'à des heures tardives juste avant le jour J , des plannings de travaux extérieurs le samedi .Sans les parents, cela n'aurait pas été possible et je les remercie encore ! J'ai une pensée pour Pierre Ayme qui a conduit ce projet avec volonté et détermination.
Et enfin ! Rentrée de septembre 1987 !
Nos 150 petits élèves ,cartables au dos ,découvraient une école neuve et adaptée ! Avec des classes claires et pratiques , des salles d'informatique , de bibliothèque ,de garderie , des toilettes confortables, un grand espace extérieur et ...un grand terrain de football !
Grâce à cette réalisation , l'école comptait 6 classes puis l'année suivante une 7ème s'ouvrait encore .
Plus que le nombre d 'élèves, c'était le confort de chacun qui était recherché et qu'ainsi les meilleures conditions possibles de travail ,de réussite et de bien-être soient proposées à chacun .
Dans les années suivantes, l'effectif atteignit le nombre de 200 élèves puis se stabilisa autour des 180 .
Je bénéficiai alors d'une décharge de direction d'une journée par semaine , temps vraiment indispensable pour me permettre de m'occuper du côté administratif qui devenait de plus en plus lourd ainsi que du quotidien de l'école , des projets à peaufiner , des contacts à prendre , de la mise en place de l'aide pour les enfants à besoins particuliers .
Nous avons toujours eu de bonnes relations avec la municipalité . Nous participions autant que possible aux projets qui nous étaient proposés : cela nous paraissait important et enrichissant que les enfants connaissent leur milieu de vie et leur village .
Les fêtes qui ponctuaient l'année scolaire restent dans les mémoires .
Notre kermesse d'abord : dans les années 80, nous l 'organisions avec la paroisse .Elle débutait le samedi en début d 'après-midi et se terminait le dimanche soir. Elle se déroula ensuite sur une journée dans la nouvelle école où nous avions l'espace nécessaire.
Nos fêtes de Noël où les enfants présentaient un vrai spectacle aux parents dans la salle du Mistral .
Le Carnaval ,moment si festif .
Et puis , classes de neige , séjours divers et voyages ,toujours organisés avec soin et enthousiasme .
Car cela nous paraissait une évidence que pour qu'un enfant soit accompli , l'enseignement des matières scolaires bien-sûr était indispensable mais l' ouverture à la culture , au monde et aux autres ne l'était pas moins .
J'ai eu la grande chance de travailler avec des enseignants faisant réellement équipe, toujours motivés , animés par le désir d'obtenir le meilleur de chaque enfant et privilégiant la pédagogie de la réussite .
L'équipe de la communauté éducative : ATSEM , personnel de cantine , personnel d'entretien avait aussi une place importante dans le projet éducatif .
Et à travers tous les projets , se manifestait la présence aidante et rassurante presque au quotidien des équipes de l'Association des Parents d'élèves , et de nombreux autres parents lorsqu'on faisait appel à eux .
J'ai beaucoup apprécié la relation de confiance et la coopération avec les parents. J'ai pris part à leurs peines comme à leurs joies : il ne pouvait en être autrement puisque chaque événement familial touchait les enfants.
J 'ai quitté l'école Sainte Marie en juin 2006 pour prendre la direction de l'école Saint Michel à Pierrelatte .
Je n 'aurais jamais pensé, en arrivant en 1976 y passer pratiquement toute ma carrière soit 40 ans ( moins quelques années de congé parental pour élever mon 3ème enfant )
J'ai eu la chance d'avoir une vie professionnelle bien remplie . Je l'ai vécue avec passion !
Bien-sûr , il y a eu des moments compliqués mais je ne garde que le beau souvenir de tous ces enfants que j'ai rencontrés, accompagnés , encouragés , qui ont grandi et qui , pour la plupart, sont à leur tour parents . Et ma pensée envers eux a toujours été que , quelle que soit la voie qu 'ils aient choisie ensuite , l'essentiel était qu'ils soient heureux !
ANGIE Coiffure : retour à Donzère pour Angélique
Arrivée en 1979, au gré d'une mutation professionnelle de son père, Angélique Villeneuve Martin a grandi à Donzère.
Elle s'oriente très jeune vers le métier de coiffeuse qu'elle souhaitait exercer depuis sa plus tendre enfance. En apprentissage à Pierrelatte, elle travaillera également au saon "Coup'Tif" de Donzère, puis à Montélimar et Bourg Saint Andéol.
En 2014 elle ouvre son premier salon de coiffure à Pierrelatte, "dans la rue même ou j'ai terminé mon apprentissage" nous faitelle remarquer dans un sourire. Et en mars 2019 elle choisit de revenir à Donzère pour créer son second salon, dans lequel elle a le plaisir de travailler avec sa fille, Mandy, jeune diplômée.
Salon de Coiffure - Barbier
Féminin - Masculin
32 bis, Basse Bourgade
Horaires : Mardi au vendredi de 9h à 18h
Samedi de 9h à 16h
Tél : 04 26 51 27 72
DATT'S FOOD, le street food à Donzère
Saluons le dynamisme et l'entrepreneuriat de deux jeunes Donzérois qui ont créé sur la commune, il y a quelques mois, le "Datt's Food", Street food et évènements privés.
Après une formation et une expérience de plusieurs années en restauration traditionnelle, Alexis Dattiches a souhaité voler de ses propres ailes, et s'est lancé sur ce créneau inédit à Donzère.
Il a emmené Florent Lagorsse dans l'aventure et tous deux proposent désormais, dans un élégant camion noir, installé sur l'aire de repos de Combelonge (entrée Est de Donzère), des burgers, tacos et clubs-sandwichs, le tout à base de produits frais et frites maison..
Horaires :
Le midi, du mardi au vendredi de 12h à 14h
Le soir, les mardi, vendredi et samedi de 19h à 22h
Contact : Tél 06 11 68 84 54 - mail : dattsfood@gmail.com
Ils sont également à votre disposition pour les évènements d'entreprises, privés, mariages, anniversaires, inaugurations...
Arrivés de Corrèze, Valérie et Christophe Canal sont les nouveaux gérants du Bar PMU place du Champ de Mars. Avec déjà une expérience professionnelle en crêperie pour Valérie et du label "bistrot de pays" pour Christophe, ils proposent en plus dubar, une formule "petit déjeuner" et un service de petite restauration avec calades et glaces à la belle saison. Installés début décembre, ils fourmillent d'idées pour faire de leur établissement un chaleureux lieu d'accueil
Voilà 6 mois que Gérard Savin a repris la gestion de la superette VIVAL Basse Bourgade. Avec une expérience de plus de 20 ans dans cette enseigne il connait parfaitement le métier et est très attaché au commerce de proxiité en coeur de ville.
Ouvert : du mardi au samedi 8h - 12h30 et 15h30 - 19h15, dimanche : de 9h à 12h30. Fermé le lundi.
Paiement par carte bancaire accepté à partir de 1€
Service livraison à domicile.
Après avoir été salarié pendant 7 ans dans un centre de contrôle technique, Mustafa Chacat succède à Christian Augier à la tête de Sud Contrôle situé sur la RN7, Quartier des Peyrauds.
Nacir, son frère, qui a également une formation de contrôleur est venu travailler avec lui. Ensemble ils assurent le contrôle technique de tous types de véhicules, y compris GPL, véhicules de collection, hybrides, 100% électriques, 4X4 et campings cars.
Ouvert : du lundi au vendredi de 8h à 19h non stop, samedi de 8h à 14h. Tél : 04 75 90 45 87
La société BANC s'implante zone des Gresses
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Ayant nouvellement emménagé sur la ZA des Gresses, rue Simone de Beauvoir (ancien locaux SECN), les dirigeants et le personnel de la société BANC ont accueilli leurs partenaires, leurs clients et les élus à l'occasion d'une sympathique inauguration.
Créée en 1977 cette entreprise de vente et réparation de tracteurs et matériel agricoles, déjà présente sur 3 sites en Ardèche, étend ainsi son rayon d'action dans le sud de la Drôme. Elle intervient et assure les réparations toutes marques (mécanique, électricité hydraulique) ainsi que la fourniture de pièces détachées CASE IH dont elle est concessionnaires pour la région.
Tourangeau d'origine, le jeune Stéphane Rabusseau est tailleur de pierre de formation et a eu la chance d'avoir comme cadre d'apprentissage les cathédrales de Tour, Laval ou l'abbaye de Saint Jean de Monts.
Installé à Donzèree en 2012, il a décidé, après avoir été longtemps salarié, de créer cet été, son entreprise de restauration et entretien de monuments funéraires, plaques et gravures. Une activité en parfaite adéquation avec son parcours, et pour laquelle les Donzérois peuvent faire appel à ses talents.
Mais il a également à coeur de développer tout un univers artistique en lien avec les différentes passions qui l'animent : scupture, peinture, minéraux, orpaillage, préhistoire....
Ainsi, maniant toujours pics, couteaux, ciseaux, outils de menuisiers et, plus étonnant, fer à repasser ou sèche-cheveux, Stéphane Rabusseau pratique assidûment la sculpture sur neige et sur glace et participe à de nombreux concours en France et à l'étranger où son telent est unanimement reconnu.
Contact : 225, rue d'Aiguebelle
Tel : 06 87 52 24 77
Courriel : sr.memoiredepierre@gmail.com
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