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Luttons contre les nuisibles

Luttons contre les nuisibles pour éviter la prolifération dans vos jardins ou espaces de vie. 

Ambroisie : les bons gestes à adopter ! Ambroisie : les bons gestes à adopter ! Ambroisie : les bons gestes à adopter ! Ambroisie : les bons gestes à adopter ! Ambroisie : les bons gestes à adopter ! Ambroisie : les bons gestes à adopter !

Ambroisie : les bons gestes à adopter !

L’Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.), l’Ambroisie trifide (Ambrosia trifida L.) et l’Ambroisie à épis lisses (Ambrosia psilostachya DC.) sont des plantes invasives originaires d’Amérique du nord capables de se développer rapidement dans de nombreux milieux (parcelles agricoles, bords de route, chantiers, friches, etc.).

L’ambroisie est une plante envahissante dont le pollen est fortement allergisant. La région Auvergne Rhône-Alpes est la région la plus touchée en France. Un arrêté préfectoral définit les modalités de lutte contre les espèces d'ambroisie dans le département de la Drôme.

Leur pollen, émis en fin d’été, provoque chez les personnes sensibles :

  • RHINITE (dans 90% des cas) : éternuements en salves avec démangeaisons du nez qui coule beaucoup et se bouche
  • CONJONCTIVITE (75%) : les yeux sont rouges, gonflés, larmoyants et ils démangent
  • TRACHÉITE (50%) : toux sèche
  • ASTHME (50%) : difficulté à respirer, parfois très grave chez les personnes sensibles
  • URTICAIRE (10%) : rougeur, œdème, démangeaisons.

Ces réactions peuvent toucher n’importe quel individu, à tout âge et sans prédisposition familiale, a fortiori en cas d’exposition intense, répétée ou prolongée.

En plus de ces effets pour la santé, les ambroisies sont également un enjeu sociétal (tourisme, conflits de voisinage, etc.) et une menace pour l’agriculture (pertes de rendement dans certaines cultures et travaux de gestion supplémentaires). 

Une fois qu’un pied d’ambroisie est observé, il faut rapidement l’éliminer car il est difficile de l’éradiquer une fois que des graines ont été produites (jusqu’à 5000 graines par pied, qui persistent dans le sol jusqu’à 50 ans).

Que faire si j’en vois ?

  • Sur ma propriété : je l’arrache et je l’apporte à la déchetterie !
  • Hors de ma propriété et sur un terrain public, s’il y a seulement quelques plants : je l’arrache et je l’apporte à la déchetterie !
  • Hors de ma propriété, s’il y a en a beaucoup : je signale la zone infestée grâce à « Signalement-ambroisie » sur : www.signalement-ambroisie.fr ou sur l’application mobile « Signalement-ambroisie », ou par mail : contact@signalement-ambroisie.fr ou par Téléphone : 09 72 37 68 88

Votre signalement sera communiqué à la mairie concernée où le référent ambroisie sera alerté. Elle engagera les actions nécessaires à l’élimination des plants.



Chenilles processionnaires Chenilles processionnaires

Chenilles processionnaires

La chenille processionnaire du pin est la larve d'un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa. Elle fait partie de l'ordre des Lépidoptères (papillon), de la famille des Notodontidae et de sous-famille des Thaumetopoeinae.

Le papillon qui est la forme "adulte" de la chenille, éclos durant l'été entre juin et septembre selon le climat.

Depuis plusieurs années, certains arbres de notre territoire, en particulier les pins, sont touchés par le développement de nids de chenilles processionnaires. Ces chenilles sont reconnaissables à leurs nids de soie blanche bien visibles sur les arbres, dans lesquels elles passent l’hiver et à l’issue duquel elles forment des processions avant de s’enterrer pour effectuer leur métamorphose en papillons. Ces chenilles sont nuisibles pour :

  • Les humains, et notamment les enfants en bas âge. Leurs poils contiennent une toxine urticante et allergisante, à l’origine d’irritations cutanées et oculaires chez les personnes séjournant dans les lieux infestés,
  • Les animaux, le danger est encore plus extrême ; la toxine pouvant provoquer des dégâts irréparables,
  • Face à ce phénomène en fort développement, la commune mais également les propriétaires privés doivent agir afin de limiter la propagation des chenilles,
  • Les services municipaux contrôlent les arbres situés sur le domaine public et mettent en place les actions nécessaires.
Lutte contre les frelons asiatiques Lutte contre les frelons asiatiques Lutte contre les frelons asiatiques Lutte contre les frelons asiatiques Lutte contre les frelons asiatiques

Lutte contre les frelons asiatiques

Lors du Conseil Municipal du 21 février 2024, afin de renforcer la lutte contre le frelon asiatique, les élus ont décidé de prendre en charge financière­ment la destruction des nids en partenariat avec le GDS26.

Le frelon asiatique poursuit sa progression sur le territoire départemental. Outre la problématique liée à sa présence sur les zones urbanisées, il représente une véritable menace pour la biodiversité et la santé des abeilles.

Plan de surveillance et de lutte régional

Un dispositif de surveillance et de lutte, piloté par le GDS26 (groupement de défense sanitaire de la Drôme), vise à repérer et faire détruire les nids par des entreprises spécialisées avant la sortie des fondatrices (à la fin de l’automne), afin de maintenir la population de frelons asiatiques à un niveau acceptable.

Deux types de nids peuvent être observés au cours de l’année :

    • Les nids primaires : visibles dès les premiers beaux jours, au printemps,
    • Les nids secondaires : visibles dès le début de l’été, correspondant à une délocalisation de la colonie qui abandonne le nid primaire, trop petit.

    Comment signaler un individu ou un nid ?

    Toute personne suspectant la présence d’un frelon asiatique est invitée à en faire le signalement sur le site internet : www.frelonsasiatiques.fr.
    Après avoir réalisé le signalement sur la plateforme :
    • Le technicien du GDS26 contacte le propriétaire des lieux pour l'informer des modalités de la destruction et de la prise en charge financière,
    • En cas de doute sur la nature "asiatique" d'un nid, un référent (apiculteur bénévole) est mandaté,
    • Le dossier est ensuite géré par la section apicole GDS26 pour la destruction. Une entreprise conventionnée sera mandatée pour effectuer la destruction.
    IMPORTANT : Aucune prise en charge financière ne sera effectuée directement auprès des particuliers ou entreprises en l'absence d'un signalement réalisé sur cette plateforme.


    Moustique tigre : luttons contre sa prolifération Moustique tigre : luttons contre sa prolifération

    Moustique tigre : luttons contre sa prolifération

    La lutte contre le moustique tigre, vecteur de virus, est un élément essentiel de la prévention contre les maladies transmises par le moustique tigre (chikungunya, dengue, Zika). Elle permet de réduire ou d’interrompre la prolifération des moustiques.

    Il existe différents types de moustiques, dont le « moustique tigre », le « nuisant » peint en blanc (nom scientifique Aedes albopictus), reconnaissable à sa silhouette noire et à ses rayures blanches, sur l’abdomen et les pattes. Il est généralement en activité de mai à novembre, en fonction de la température et de la luminosité. Ce moustique est un vecteur de maladies infectieuses : Chikungunya, Dengue et Zika. 

    Un moustique urbain qui vit près de l’homme 

    Le moustique « tigre » vit au plus près de chez nous. Il est de petite taille, environ un demi-centimètre. Il se déplace peu, et reste la plupart du temps dans un rayon de 150 mètres. Il naît et vit chez nous, près de nos habitats, en zone urbaine principalement. Il nous pique toute la journée, avec un pic à la levée du jour et au crépuscule, pond ses œufs dans les eaux stagnantes et se repose à l’ombre des arbres. 

    Le cycle de développement du moustique tigre

    Il se développe en quatre étapes : œuf, larve, nymphe et adulte. Le développement des œufs s’étend de 7 à 20 jours, en fonction de la température. Plus il fait chaud, plus le développement des œufs est rapide. Seules les femelles piquent. La durée de vie du Moustique est de 30 jours.

    Et se développe dans de petits volumes d’eaux stagnantes

    Les femelles pondent leurs œufs (jusqu’à 250) dans des petits volumes d’eaux stagnantes, même propres (moins de 10 litres) que l’on trouve sur nos balcons et nos jardins : vases, soucoupes, gouttières mal vidées, pneus usagés mais aussi creux d’arbres ou plantes tropicales susceptibles de retenir l’eau. Les larves peuvent même se développer dans un bouchon de bouteille rempli d’eau ! Ces gîtes, créés par l’homme, sont les principaux lieux de ponte de ces moustiques. Les moustiques sont en activité du printemps à l’automne. Toutefois, les œufs pondus peuvent résister plusieurs mois au froid et à l’assèchement et éclore lorsque les conditions climatiques sont à nouveau favorables (chaleur, luminosité). 

    80% des gîtes larvaires se trouvent concentrés dans l’habitat individuel, c’est pourquoi la mobilisation sociale est déterminante pour limiter la prolifération de ce moustique. La suppression des gîtes larvaires passe par plusieurs gestes simples :

    Parce que le moustique vit près de nos habitations, la lutte contre sa prolifération est l'affaire de tout un chacun pour éviter qu’il ne se reproduise et ne prolifère, il faut détruire ses œufs et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond.

    Eviter et vider les eaux stagnantes

    • Vider les coupelles des plantes et tout ce qui retient de petites quantités d’eau (jouets des enfants, mobiliers et décorations de jardin, pneus usagers…).
    • Changer l’eau des vases et photophores au moins toutes les semaines. Idéalement remplacer l’eau par du sable humide.
    • Bâcher ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d'eau (fût, bidon, piscine).
    • Attention aux gîtes naturels : creux d'arbres, bambous cassés dont chaque tige brisée et creuse devient alors un réceptacle. Les vider.
    • Ramasser les déchets verts, eux aussi peuvent devenir des récipients d’eau et abriter les œufs du moustique.
    • Etre vigilant et ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau (seaux, arrosoirs).

    Eliminer les lieux de repos des moustiques

    • Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies.
    • Elaguer les arbres.
    • Ramasser les fruits tombés et les débris végétaux.
    • Réduire les sources d’humidité (limiter l’arrosage).
    • Entretenir votre jardin.

    Protéger votre habitation

    • Il est important de vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées.
    • Siphon de cour piège à sable : maintenir à la surface une pellicule d'huile blanche végétale.
    • Gouttière : penser à retirer les feuilles ainsi que tous les végétaux et tous les encombrants. Si après entretien, l’eau continue de stagner : il faut retirer et remplacer les éléments hors d’usage. Si ce n’est pas possible, vérifier le bon écoulement des gouttières, les faire réparer si elles sont en mauvais état.
    • Après de fortes intempéries (pluie, vent), s’assurer de l’évacuation normale de l’eau. Il est recommandé également de percer en leur point bas les gouttières par un trou de 10 mm de diamètre et bétonner les regards jusqu’au niveau d’évacuation.
    • Vide sanitaire : il suffit de placer une grille moustiquaire aux bouches d'aération.
    • En cas d’inondation, prévoir de réparer les conduites endommagées. Conseil : cuveler en cas de risque permanent d'inondation.
    • Fosse septique : pour assurer une bonne étanchéité il faut poser un couvercle ou changer les joints de la fosse.
    • Climatiseurs : penser à vider les retenues d'eau.